Le soleil
Lunette lunt
Depuis le 17 octobre, un monstre est visible sur le Soleil. Il s'agit du groupe de taches AR-2192. Depuis qu'il est apparu au limbe du Soleil, il a pris de l'embonpoint. AR 2192 peut être vu sans aucune difficulté à l'œil nu au coucher du Soleil si l'atmosphère est assez brumeuse. En journée, il est nécessaire de se protéger la vue avec un filtre solaire pour le distinguer en toute sécurité. On peut aussi utiliser un verre de soudeur d'indice 14.
AT65EDQ + Canon EOS T3i 1/4000sec / iso 100 12 poses - Registax6 +CS3
L'observation des taches solaires est potentiellement dangereuse, au même titre que l'observation du Soleil, quand elle est réalisée sans précautions et sans protection. Sous certaines conditions, il est possible d'observer sans instruments les taches solaires, quand le disque solaire est bas sur l'horizon et suffisamment obscurci par des brumes ou des fumées, mais cette activité est fortement déconseillée en raison des risques inhérents à cette pratique (cécité partielle...).
L'observation des taches solaires est potentiellement dangereuse, au même titre que l'observation du Soleil, quand elle est réalisée sans précautions et sans protection. Sous certaines conditions, il est possible d'observer sans instruments les taches solaires, quand le disque solaire est bas sur l'horizon et suffisamment obscurci par des brumes ou des fumées, mais cette activité est fortement déconseillée en raison des risques inhérents à cette pratique (cécité partielle...).
Mosaïque de 4 images ...
Le Soleil est une étoile naine jaune qui se compose de 74 % d’hydrogène, de 24 % d’hélium et d’une fraction d’éléments plus lourds. Le Soleil est de type spectral G2–V. « G2 » signifie qu’il est plus chaud (5 770 kelvins en surface environ) et plus brillant que la moyenne, avec une couleur jaune tirant sur le blanc. Son spectre renferme des bandes de métaux ionisés et neutres, ainsi que de faibles bandes d’hydrogène. Le suffixe « V » (ou « classe de luminosité ») indique qu’il évolue actuellement, comme la majorité des étoiles, sur laséquence principale du diagramme de Hertzsprung-Russell : il tire son énergie de réactions de fusion nucléaire qui transforment, dans son noyau, l’hydrogène en hélium, et se trouve dans un état d’équilibre hydrostatique, ne subissant ni contraction, ni dilatation continuelles.Il existe dans notre galaxie plus de 100 millions d’étoiles de type spectral identique, ce qui fait du Soleil une étoile assez ordinaire, bien qu’il soit en fait plus brillant que 85 % des étoiles de la Galaxie, qui sont en majorité des naines rouges13.Le Soleil gravite autour du centre de la Voie lactée dont il est distant d’environ 25 000 à 28 000 années-lumière. Sa période de révolution galactique est d’environ 220 millions d’années, et sa vitesse de 217 km⋅s-1, équivalente à une année-lumière tous les1 400 ans (environ), et une unité astronomique tous les 8 jours14.Dans cette révolution galactique, le Soleil, comme les autres étoiles du disque, a un mouvement oscillant autour du plan galactique : l’orbite galactique solaire présente des ondulations sinusoïdales perpendiculaires à son plan de révolution. Le Soleil traverserait ce plan tous les 30 millions d’années environ, d’un côté puis de l’autre — sens Nord-Sud galactique, puis inversement — et s’en éloignerait au maximum de 230 années-lumière environ, tout en restant dans le disque galactique. La masse du disque galactique attire les étoiles qui auraient un plan de révolution différent de celui du disque galactiquenote 2.Actuellement, le Système solaire se situerait à 48 années-lumière au-dessus (au nord) du plan galactique et en phase ascendante à la vitesse de 7 km/s15.Le Soleil tourne également sur lui-même, avec une période de 27 jours terrestres environ. En réalité, n’étant pas un objet solide, il subit une rotation différentielle : il tourne plus rapidement à l’équateur (25 jours) qu’aux pôles (35 jours). Le Soleil est également en rotation autour du barycentre du Système solaire, ce dernier pouvant se situer à un peu plus d’un rayon solaire du centre de l’étoile (hors de sa surface)16, en raison de la masse de Jupiter (environ un millième de la masse solaire).